Le premier jardin botanique du Point du Jour
L’histoire des jardins botaniques à Besançon semble débuter vers 1580, avec le jardin du docteur Jean Chifflet (1550-1602). Après le transfert de l’université à Besançon en 1691 dans l’abbaye des Grands Carmes, et face à l’insistance des professeurs de la faculté de médecine, les moines prêtent un parterre de leur jardin pour les besoins de la […]
Claude Nicolas Billerey (1666-1758), médecin-naturaliste
Claude Nicolas Billerey (Billerez) est né le 20 août 1666 à Besançon. Médecin et naturaliste, il parle de nombreuses langues vivantes et mortes. L’ouverture d’une faculté de médecine, faisant suite au transfert de l’université en 1691, marque le développement universitaire bisontin. En effet, trois chaires de médecine existent déjà, la troisième sollicitant un enseignement conjoint de […]
Le médecin et botaniste Antoine Magnin (1848-1926), un communicant au service de l’université
Antoine Magnin (1848-1926), médecin et botaniste, s’est illustré au tournant du XXe siècle en tant qu’enseignant et habile homme de réseau. Il effectue un brillant début de carrière à Lyon, où il enseigne l’histoire naturelle à l’école de médecine, puis la botanique à la faculté des sciences, avant de devenir directeur du jardin botanique du parc […]
L’enseignement agronomique par l’aspect à l’école normale applique les méthodes de la recherche universitaire
À la fin du XIXe et au début du XXe siècle, les besoins de productivité agricole sont croissants, tout comme les progrès de la connaissance scientifique. L’État tente de transformer le modèle agricole traditionnel en modèle productiviste. En Franche-Comté, terre d’élevage, de production laitière et vivrière, l’enjeu est important. L’instruction apparaît comme un levier à la […]
Station agronomique de Franche-Comté
La station agronomique de Franche-Comté est répertoriée pour la première fois, en 1881, dans l’Annuaire du Doubs sous le nom de station agronomique de Besançon. Elle voit toutefois le jour au moins deux années auparavant car, en 1879, Philippe Barbier (1848-1922), chargé du cours de chimie à la faculté des sciences de Besançon, est nommé directeur de […]
Charles Grenier, floriste et républicain
Charles Grenier (1808-1875) est un scientifique enraciné dans sa Franche-Comté. Cet homme doué, qui obtient son doctorat de médecine en 1836, occupe, dès 1837, un poste de professeur provisoire d’histoire naturelle à l’école secondaire de médecine de Besançon. Il commence sa prolifique carrière avec diverses publications sur la botanique locale. En 1843, nommé titulaire de la chaire d’histoire […]
La création de la chaire de botanique
Dès l’ouverture, en 1845, de la faculté des sciences à Besançon, les sciences naturelles sont scindées en deux chaires : l’une de zoologie et botanique, l’autre de géologie et minéralogie. Les titulaires successifs de la première chaire doivent ainsi assurer une certaine polyvalence, même si chaque professeur montre généralement une valence plus marquée, tels Charles Grenier […]
Paul Parmentier (1860-1941) – Au nom de la Rose et théorie des espèces
Paul Parmentier est tout d’abord instituteur à Arbois, puis professeur de biologie au collège de Baume-Les-Dames. Après avoir soutenu une thèse de botanique tropicale, il enseigne à l’université de Besançon, de 1903 à 1920, avant d’être nommé professeur de botanique générale, de 1920 à 1930. Il oriente ses recherches sur la botanique systématique des plantes […]
Le Jardin botanique de Chamars – Rond-point de Canot
Avec l’installation des laboratoires de l’école préparatoire de médecine et de pharmacie, entre 1888 et 1890, la parcelle affectée au Jardin botanique se met en place à Chamars, légèrement en retrait de la rue des Bains du Pontot, et le long de l’avenue du Pont de Canot. Elle borde l’ancien Jardin botanique du clos de l’Hôpital Saint-Jacques. L’ensemble […]
Le jardin botanique du Petit-Chamars : la Ville, relai de l’université
Le jardin botanique du Petit-Chamars, installé de 1804 à 1821, marque une période particulière de l’histoire de l’enseignement supérieur à la suite de la dissolution des universités françaises à la Révolution. L’enseignement de la médecine se déroule directement à l’Hôpital Saint-Jacques. L’enseignement des sciences se fait à l’École centrale1, jusqu’en 1804, puis à la faculté […]