Charles Grenier, floriste et républicain
Charles Grenier (1808-1875) est un scientifique enraciné dans sa Franche-Comté. Cet homme doué, qui obtient son doctorat de médecine en 1836, occupe, dès 1837, un poste de professeur provisoire d’histoire naturelle à l’école secondaire de médecine de Besançon. Il commence sa prolifique carrière avec diverses publications sur la botanique locale. En 1843, nommé titulaire de la chaire d’histoire […]
La création de la chaire de botanique
Dès l’ouverture, en 1845, de la faculté des sciences à Besançon, les sciences naturelles sont scindées en deux chaires : l’une de zoologie et botanique, l’autre de géologie et minéralogie. Les titulaires successifs de la première chaire doivent ainsi assurer une certaine polyvalence, même si chaque professeur montre généralement une valence plus marquée, tels Charles Grenier […]
Paul Parmentier (1860-1941) – Au nom de la Rose et théorie des espèces
Paul Parmentier est tout d’abord instituteur à Arbois, puis professeur de biologie au collège de Baume-Les-Dames. Après avoir soutenu une thèse de botanique tropicale, il enseigne à l’université de Besançon, de 1903 à 1920, avant d’être nommé professeur de botanique générale, de 1920 à 1930. Il oriente ses recherches sur la botanique systématique des plantes […]
Le Jardin botanique de Chamars – Rond-point de Canot
Avec l’installation des laboratoires de l’école préparatoire de médecine et de pharmacie, entre 1888 et 1890, la parcelle affectée au Jardin botanique se met en place à Chamars, légèrement en retrait de la rue des Bains du Pontot, et le long de l’avenue du Pont de Canot. Elle borde l’ancien Jardin botanique du clos de l’Hôpital Saint-Jacques. L’ensemble […]
Le jardin botanique du Petit-Chamars : la Ville, relai de l’université
Le jardin botanique du Petit-Chamars, installé de 1804 à 1821, marque une période particulière de l’histoire de l’enseignement supérieur à la suite de la dissolution des universités françaises à la Révolution. L’enseignement de la médecine se déroule directement à l’Hôpital Saint-Jacques. L’enseignement des sciences se fait à l’École centrale1, jusqu’en 1804, puis à la faculté […]
L’inauguration de la faculté des sciences et de la faculté des lettres en 1810
L’Université de France, telle qu’elle est recréée sous le Ier Empire, par les décrets de 1806 et 1808, est organisée en cinq ordres de facultés : médecine, droit, théologie, lettres et sciences. Besançon, qui s’est montrée en majorité hostile au régime impérial, se voit préférer Dijon pour l’établissement d’une école de droit. Si l’enseignement médical reste […]