Le parcours universitaire à Besançon et son coût

L’année universitaire débute le samedi suivant la Saint-Martin, à la mi-novembre. La cérémonie d’ouverture commence par une harangue en latin du recteur, puis par la lecture des statuts de l’université et de la législation royale la concernant. Les cours ont lieu jusqu’au début septembre, pour la fête de Notre-Dame. Ils sont interrompus les dimanches et […]

Avant le système métrique, tout est compliqué !

 Monnaies  Les unités monétaires que l’on trouve le plus souvent dans les documents sont exprimées en monnaie de compte. Après la conquête française, il s’agit de la livre tournois ou « monnaie du royaume », qui équivaut à 20 sols et 240 deniers.  Au XVIIIe siècle, le terme « franc » est parfois utilisé à la place de livre, ce qui peut […]

L’affaire Dupuy et la réaction nobiliaire à l’université

Le registre des délibérations des professeurs révèle qu’en mai 1772, les étudiants en droit cessent de fréquenter les cours, sous le prétexte qu’on y admet Jean-Joseph Dupuy, fils d’un maître perruquier de Besançon. Cet ostracisme est porté par un groupe aristocratique et bourgeois qui s’indigne de la présence sur les bancs d’éléments populaires. Les professeurs menacent les grévistes […]

La place des étudiants dans la cité de Besançon au XVIIIe siècle

Dans la ville de Besançon, la présence d’étudiants et de collégiens, encore plus nombreux, apporte un réel dynamisme. Se loger, se nourrir et se vêtir, acheter des livres, faire imprimer des textes, ces nécessités du quotidien estudiantin stimulent l’économie dans une cité qui vit essentiellement de la présence du clergé, de l’armée, des gens de […]

Les origines des étudiants au XVIIIe siècle

Le nombre d’étudiants fréquentant l’université bisontine est difficile à établir avec précision. Les guerres et les épidémies du XVIIe siècle ont réduit le rayonnement de celle de Dole. La paix revenue, avec l’expansion démographique et économique, l’essor des offices et la nécessité de mieux administrer la province créent des besoins considérables en gradués. Au début du XVIIIe siècle, […]

La fonction de distributeur à l’université de Besançon : l’exemple de Courbouzon

À Besançon, les distributeurs, en fonction dès 1483 à l’université de Dole, occupent une place particulièrement importante, qui n’a d’équivalent dans aucune autre université française. Choisis par le souverain parmi les membres du parlement (ou également, au début du XVIIIe siècle, du présidial de Besançon), nommés à vie, ils jouent un rôle de premier plan, apparaissant comme les représentants […]

Les revenus et privilèges des professeurs bisontins

La rétribution des professeurs de l’université bisontine est constituée de plusieurs éléments : une dotation sur les salines de Salins, une part des droits d’inscription et d’examens, des avantages en nature et des privilèges. Le traitement fixe est des plus modestes car il procède d’une attribution, faite en 1617, de 3 300 francs comtois (2 200 livres tournois) par an […]

Le recrutement des professeurs

Après 1691, l’université comprend onze chaires de professeurs : deux en théologie, six en droit et trois en médecine. En 1723, la création de la faculté de droit à Dijon, avec cinq chaires, entraîne provisoirement la suppression d’une chaire de droit à Besançon, mais finalement, avec l’introduction de l’enseignement du droit public et du droit français, […]

L’encadrement et le personnel de l’université au XVIIIe siècle

L’université de Besançon est composée de plusieurs structures ou « ordres ». Le premier ordre, institutionnel, comprend le « chancelier-né », le « président-né » des concours et les distributeurs.  L’archevêque de Besançon est de droit « chancelier-né » ; il est assisté d’un vice-chancelier, nommé par lui parmi les professeurs de théologie ou les chanoines de la cathédrale. « Protecteur et conservateur » de l’université […]

error: Contenu protégé.