Les thèses de la faculté de médecine de Besançon au XVIIIe siècle

La faculté de médecine de l’université comtoise, installée à Besançon en 1691, délivre trois grades : le baccalauréat, la licence et le doctorat. L’obtention de chacun de ces grades nécessite la soutenance publique, en latin, d’une thèse à l’issue de trois années d’études et après la passation des examens obligatoires. L’obtention du grade de licence est […]

Jean-Baptiste Courvoisier (1745-1803)

Jean-Baptiste Courvoisier est né à Arbois, le 24 avril 1745. D’origine bourgeoise, mais orphelin à sept ans, il est élevé par son oncle, notaire à Arbois. En 1767, il devient avocat au parlement. En 1771, il épouse Jeanne Eléonore Meynier, fille d’un ingénieur des salines de Lons-le-Saunier. Il succède à Grimont comme professeur de droit en janvier 1780. […]

François-Ignace Dunod de Charnage (1679-1752)

François-Ignace Dunod de Charnage est né à Saint-Claude, le 30 octobre 1679. Fils de Jean-François Dunod, avocat et notaire à Saint-Claude, ce dernier ajoute à son patronyme roturier celui de sa mère Charnage. François-Ignace effectue ses études de droit à Besançon et y devient un avocat réputé. Nommé professeur en décembre 1720, ses cours, très brillants, sont […]

Les conséquences de la création de la faculté de droit de Dijon

Pendant longtemps, l’université de Dole, puis de Besançon, a bénéficié d’une certaine exclusivité dans les confins nord-est de la France. Seules Reims, Pont-à-Mousson, Strasbourg et Bâle constituaient des rivales proches, mais les deux dernières attiraient essentiellement les étudiants protestants. Depuis son rattachement au royaume de France, Dijon revendique sa propre université. Le transfert de Dole à Besançon […]

Le premier jardin botanique du Point du Jour

L’histoire des jardins botaniques à Besançon semble débuter vers 1580, avec le jardin du docteur Jean Chifflet (1550-1602). Après le transfert de l’université à Besançon en 1691 dans l’abbaye des Grands Carmes, et face à l’insistance des professeurs de la faculté de médecine, les moines prêtent un parterre de leur jardin pour les besoins de la […]

Claude Nicolas Billerey (1666-1758), médecin-naturaliste

Claude Nicolas Billerey (Billerez) est né le 20 août 1666 à Besançon. Médecin et naturaliste, il parle de nombreuses langues vivantes et mortes. L’ouverture d’une faculté de médecine, faisant suite au transfert de l’université en 1691, marque le développement universitaire bisontin. En effet, trois chaires de médecine existent déjà, la troisième sollicitant un enseignement conjoint de […]

Nicolas François Rougnon (1727-1799), un grand nom de l’université

Nicolas François Rougnon, professeur réputé de l’université bisontine sous l’Ancien Régime1 (figure 1), naît en avril 1727 à Cornabey, près du village de Montlebon (Doubs). Fils du chirurgien Nicolas Rougnon (v. 1685-1757) et de Jeanne Balanche-Richard (v. 1694-1744), il effectue ses humanités au collège des Jésuites de Besançon, puis entame des études de médecine à l’université de cette […]

Étienne Tourtelle (1757-1801), brillant professeur de médecine

Étienne Tourtelle, fils d’un marchand quincailler, est né à Besançon en 17571. À l’âge de quatorze ans, après avoir terminé le cycle des humanités et de la philosophie, il s’inscrit à la faculté de médecine de Besançon. Il est accueilli par Pierre Jacques Morel (1736-1815), chirurgien militaire à l’hôpital Saint-Jacques, dont il devient l’aide-opératoire. À seize ans, un […]

Les vicissitudes des lieux de dissection anatomique (1423-1792)

Après une extinction de près d’un millénaire, la dissection anatomique humaine est réintroduite dans les premières universités occidentales au xiiie siècle. L’université de Dole compte une seule chaire de médecine, l’anatomie étant une de ses disciplines majeures. Une deuxième chaire est fondée, en 1570, par Philippe II (1527-1598). Elle regroupe cinq matières d’enseignement en anatomie, physiologie, physique, […]

L’université de Besançon pendant la Révolution française

À partir de 1789, plusieurs projets d’instruction publique portés par Mirabeau (1749-1791), Talleyrand (1754-1838) ou encore Condorcet (1743-1794) sont discutés, sans jamais emporter les suffrages des législateurs. Si l’enseignement supérieur n’est pas négligé dans le débat d’idées pédagogiques qui anime les premières années de la Révolution, les universités, rarement évoquées, semblent à bien des égards condamnées. Des […]

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