Les revenus et privilèges des professeurs bisontins

La rétribution des professeurs de l’université bisontine est constituée de plusieurs éléments : une dotation sur les salines de Salins, une part des droits d’inscription et d’examens, des avantages en nature et des privilèges. Le traitement fixe est des plus modestes car il procède d’une attribution, faite en 1617, de 3 300 francs comtois (2 200 livres tournois) par an […]

Le recrutement des professeurs

Après 1691, l’université comprend onze chaires de professeurs : deux en théologie, six en droit et trois en médecine. En 1723, la création de la faculté de droit à Dijon, avec cinq chaires, entraîne provisoirement la suppression d’une chaire de droit à Besançon, mais finalement, avec l’introduction de l’enseignement du droit public et du droit français, […]

L’encadrement et le personnel de l’université au XVIIIe siècle

L’université de Besançon est composée de plusieurs structures ou « ordres ». Le premier ordre, institutionnel, comprend le « chancelier-né », le « président-né » des concours et les distributeurs.  L’archevêque de Besançon est de droit « chancelier-né » ; il est assisté d’un vice-chancelier, nommé par lui parmi les professeurs de théologie ou les chanoines de la cathédrale. « Protecteur et conservateur » de l’université […]

Les thèses de la faculté de médecine de Besançon au XVIIIe siècle

La faculté de médecine de l’université comtoise, installée à Besançon en 1691, délivre trois grades : le baccalauréat, la licence et le doctorat. L’obtention de chacun de ces grades nécessite la soutenance publique, en latin, d’une thèse à l’issue de trois années d’études et après la passation des examens obligatoires. L’obtention du grade de licence est […]

Jean-Baptiste Courvoisier (1745-1803)

Jean-Baptiste Courvoisier est né à Arbois, le 24 avril 1745. D’origine bourgeoise, mais orphelin à sept ans, il est élevé par son oncle, notaire à Arbois. En 1767, il devient avocat au parlement. En 1771, il épouse Jeanne Eléonore Meynier, fille d’un ingénieur des salines de Lons-le-Saunier. Il succède à Grimont comme professeur de droit en janvier 1780. […]

François-Ignace Dunod de Charnage (1679-1752)

François-Ignace Dunod de Charnage est né à Saint-Claude, le 30 octobre 1679. Fils de Jean-François Dunod, avocat et notaire à Saint-Claude, ce dernier ajoute à son patronyme roturier celui de sa mère Charnage. François-Ignace effectue ses études de droit à Besançon et y devient un avocat réputé. Nommé professeur en décembre 1720, ses cours, très brillants, sont […]

Les conséquences de la création de la faculté de droit de Dijon

Pendant longtemps, l’université de Dole, puis de Besançon, a bénéficié d’une certaine exclusivité dans les confins nord-est de la France. Seules Reims, Pont-à-Mousson, Strasbourg et Bâle constituaient des rivales proches, mais les deux dernières attiraient essentiellement les étudiants protestants. Depuis son rattachement au royaume de France, Dijon revendique sa propre université. Le transfert de Dole à Besançon […]

Le premier jardin botanique du Point du Jour

L’histoire des jardins botaniques à Besançon semble débuter vers 1580, avec le jardin du docteur Jean Chifflet (1550-1602). Après le transfert de l’université à Besançon en 1691 dans l’abbaye des Grands Carmes, et face à l’insistance des professeurs de la faculté de médecine, les moines prêtent un parterre de leur jardin pour les besoins de la […]

Claude Nicolas Billerey (1666-1758), médecin-naturaliste

Claude Nicolas Billerey (Billerez) est né le 20 août 1666 à Besançon. Médecin et naturaliste, il parle de nombreuses langues vivantes et mortes. L’ouverture d’une faculté de médecine, faisant suite au transfert de l’université en 1691, marque le développement universitaire bisontin. En effet, trois chaires de médecine existent déjà, la troisième sollicitant un enseignement conjoint de […]

Portrait équestre de Louis XIV attribué à René-Antoine Houasse (v. 1645-1710), d’après Charles Le Brun

Ce portrait équestre de Louis XIV constitue l’effigie la plus diffusée du vivant de Louis XIV, après le portrait de Rigaud en grand manteau royal, exécuté à la fin du règne1. L’original, aujourd’hui conservé à Versailles2, a été peint par René-Antoine Houasse, garde ordinaire des tableaux du roi, qui fait une brillante carrière officielle jusqu’à devenir directeur […]

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