Les souvenirs de l’abbaye des bénédictins de Saint-Vincent dans le site Mégevand de l’université
Louée en 1810, puis acquise par la ville de Besançon en 1812 pour y loger l’académie et les facultés, cette propriété est, des siècles durant, de sa fondation en 1092 et jusqu’à la Révolution, celle des moines de l’abbaye des bénédictins de Saint-Vincent. Depuis le Moyen Âge, le nom de la rue était Saint-Vincent. Rue […]
Un état des lieux des locaux de l’université en 1876
C’est très certainement Alphonse Delacroix et ses collaborateurs qui signent, vers 1876, deux plans généraux de l’académie1. À la veille de nouvelles transformations architecturales des années 1890, ces plans montrent l’affectation des espaces aux différents services universitaires. Leur analyse est enrichie par les indications chiffrées données par le recteur au ministre A. de Cumont (1818-1902) […]
René Tournier, un architecte majeur pour l’université de Franche-Comté
Peu connu du grand public bisontin et comtois, René Tournier (1899-1977) est l’architecte d’une série de constructions emblématiques de la capitale comtoise, des années 1930 à la fin des années 1960. On lui doit notamment la construction de l’institution Saint-Joseph, avenue Fontaine Argent (1937-1939) et de la chapelle Notre-Dame de la Libération (1945-1952) à la chapelle […]
Les transformations de l’appartement du recteur par Alphonse Delacroix (1847)
Le 3 mars 1847, N. A. de Salvandy (1795-1856), ministre de l’Instruction publique, écrit au maire de Besançon que le local occupé par le recteur est extrêmement vaste, mais que seules les salles situées sur le jardin sont en bon état d’appropriation. Leur luxe tranche même d’une manière ridicule avec l’aspect de ruine et d’abandon de la partie située […]
Les locaux universitaires aux Grands Carmes (1691-1790)
Les lettres patentes royales accordant le transfert de l’université de Dole à Besançon disposent que le magistrat de la ville doit fournir à cet usage un hôtel particulier avec « les salles et chambres convenables pour les auditoires, leçons et assemblées dudit collège et les pourvoir de chaire, bancs et bureaux nécessaires ». Après quelques hésitations, la ville loue […]
Les bibliothèques des deux facultés de 1810 à 1876
Dès l’acquisition, en 1810, de l’ancien monastère des bénédictins pour y installer les facultés, le recteur Jean Jacques Ordinaire se préoccupe de la place des livres dans le nouvel établissement. Il est alors question de recueillir un don d’ouvrages précieux de la part de Nicolas Antoine Labbey de Billy (1753-1825), bibliophile, professeur d’histoire et historiographe de l’université. […]
L’Académie sous la Restauration (1815-1827) dans l’ancienne abbaye de Saint-Vincent
En novembre 1815, le recteur Jean-Jacques Ordinaire déplore auprès du maire que les blocus autrichiens de 1814 et de 1815 aient transformé certains locaux municipaux de la cour de l’académie en écuries car « le bruit et le mouvement que cela occasionne sont incompatibles avec la tranquillité nécessaire à cet établissement ». Il lui fait également part des « abus scandaleux » […]
L’Académie sous l’Empire (1810-1812) dans l’ancienne abbaye de Saint-Vincent
En mars 1810, en vue de l’installation des facultés, le préfet de Bry invite le baron Daclin, maire de Besançon « à faire procéder par expert à la reconnaissance et estimation de la maison, jardin, aisance et dépendances » et « fasse de l’ouverture » à M. de Scey [Pierre Georges de Scey 1771-1847] afin « qu’il cède de suite […]
Et la IIIe République recrée l’université
La IIIe République déploie une active politique universitaire, avec l’objectif de redorer le prestige du pays après la défaite de 1870-1871, mais aussi de répondre à la concurrence grandissante de l’enseignement supérieur privé, autorisé à partir de 1875. Vue de la cour intérieure de l’université (ancien cloître de l’abbaye), photographie du début du XXe siècle. Archives […]
Jean Gabriel Désiré Ordinaire (1773-1847), médecin et deuxième recteur de l’académie
Docteur en médecine, professeur d’histoire naturelle, Jean Gabriel Désiré Ordinaire connaît un destin parallèle à celui de son frère Jean-Jacques1. Il est tout d’abord nommé doyen de la faculté des sciences de Besançon en octobre 1810, jusqu’en 1815, date de la suppression de la faculté, puis inspecteur d’académie à Besançon de 1819 à 1821. Cette année-là, il […]