« Assimilée selon l’usage à la femme de l’Apocalypse, la Vierge couronnée tenant l’Enfant Jésus écrase un serpent. En-dessous, dans une zone à fond blanc, les armes de la ville de Dole, coupées du lion rampant du comté de Bourgogne et d’un soleil.
À droite, sans signification particulière, pend à un arbre l’écu de gueules à l’aigle d’argent qui doit être celui du recteur ou l’Aigle impériale. À gauche, en chasuble, tonsuré comme un clerc, saint Étienne, diacre et protomartyr, tenant une palme verdoyante, signe du martyre, lisant son livre avec des lunettes. C’est une fonction du diacre de lire l’Évangile. Sur sa tête, deux des pierres qui ont servi à le lapider. Le recteur, Étienne de Falletans, est représenté par son saint patron et par ses armoiries : « de gueules à une aigle éployée d’argent »1.
Le manuscrit est incomplet car le texte devrait comporter un « A », initiale de Anno Domini, qui n’a pas été peint. Le rubricateur, qui traçait les initiales dans une couleur distincte, pouvait être distinct du scribe du reste du texte. On rencontre d’autres exemples de rubriques oubliées.