Les travaux d’Alphonse Delacroix (1807-1878) pour la faculté des lettres
Architecte municipal de Besançon de 1837 à 1878, Alphonse Delacroix (1807-1878) exerce son talent prolifique en particulier dans le domaine de l’éducation. Il travaille pour les salles d’asile et écoles, pour le lycée de Besançon et tout notamment pour l’université, jusqu’en octobre 18761. En 1841, alors que l’on imagine installer la faculté des sciences dans ses […]
Les bibliothèques des deux facultés de 1810 à 1876
Dès l’acquisition, en 1810, de l’ancien monastère des bénédictins pour y installer les facultés, le recteur Jean Jacques Ordinaire se préoccupe de la place des livres dans le nouvel établissement. Il est alors question de recueillir un don d’ouvrages précieux de la part de Nicolas Antoine Labbey de Billy (1753-1825), bibliophile, professeur d’histoire et historiographe de l’université. […]
L’Académie sous la Restauration (1815-1827) dans l’ancienne abbaye de Saint-Vincent
En novembre 1815, le recteur Jean-Jacques Ordinaire déplore auprès du maire que les blocus autrichiens de 1814 et de 1815 aient transformé certains locaux municipaux de la cour de l’académie en écuries car « le bruit et le mouvement que cela occasionne sont incompatibles avec la tranquillité nécessaire à cet établissement ». Il lui fait également part des « abus scandaleux » […]
L’Académie sous l’Empire (1810-1812) dans l’ancienne abbaye de Saint-Vincent
En mars 1810, en vue de l’installation des facultés, le préfet de Bry invite le baron Daclin, maire de Besançon « à faire procéder par expert à la reconnaissance et estimation de la maison, jardin, aisance et dépendances » et « fasse de l’ouverture » à M. de Scey [Pierre Georges de Scey 1771-1847] afin « qu’il cède de suite […]
Et la IIIe République recrée l’université
La IIIe République déploie une active politique universitaire, avec l’objectif de redorer le prestige du pays après la défaite de 1870-1871, mais aussi de répondre à la concurrence grandissante de l’enseignement supérieur privé, autorisé à partir de 1875. Vue de la cour intérieure de l’université (ancien cloître de l’abbaye), photographie du début du XXe siècle. Archives […]
Jean Gabriel Désiré Ordinaire (1773-1847), médecin et deuxième recteur de l’académie
Docteur en médecine, professeur d’histoire naturelle, Jean Gabriel Désiré Ordinaire connaît un destin parallèle à celui de son frère Jean-Jacques1. Il est tout d’abord nommé doyen de la faculté des sciences de Besançon en octobre 1810, jusqu’en 1815, date de la suppression de la faculté, puis inspecteur d’académie à Besançon de 1819 à 1821. Cette année-là, il […]
Le retour de la faculté des sciences (1837-1845)
La première faculté des sciences de Besançon est supprimée en 1815, lors du retour des Bourbons au pouvoir. Elle n’a eu que peu de temps pour se développer : une note du recteur Antoine Carbon en juillet 1844 précise qu’il ne reste d’elle qu’un « cercle répétiteur en très bon état et quelques débris d’un laboratoire de […]
La création d’une seconde chaire d’histoire à la faculté des lettres de Besançon (1883)
Le 1er janvier 1883, une série de décrets créent ou transforment quinze chaires professorales dans huit facultés de province et à la faculté des lettres de Paris[1]. Il s’agit essentiellement de dédoubler d’anciennes chaires en reconfigurant leur périmètre d’origine[2]. C’est le cas à la faculté des lettres de Besançon, où la chaire d’histoire, qui datait de […]
La philosophie à Besançon, de Charles Fourier à Louis Rougier (1789-1948)
La philosophie, à Besançon, de la Révolution française à la Seconde Guerre mondiale, a été nourrie par deux lignées de penseurs : celle des théoriciens de la réforme sociale et celle des métaphysiciens et philosophes des sciences. Besançon a vu naître Charles Fourier (1772-1837) et Pierre-Joseph Proudhon (1809-1865), deux des principaux fondateurs, avec Saint-Simon, du socialisme […]
L’héritage de Jules Haag (1882-1953), de l’institut de chronométrie à Supmicrotech ENSMM
Le nom de Jules Haag (figure 1) est sans nul doute connu de tous les Bisontins en raison du lycée et de la rue éponymes. Il fut, avant tout, un universitaire talentueux. Né en 1882 à Flirey, petite commune de Meurthe-et-Moselle, il entre à l’École normale supérieure et obtient dans la foulée l’agrégation de mathématiques […]