L’étude de l’histoire de l’université de Dole est grandement facilitée, pour la fin du XVe et pour le XVIe siècle, par les précieux registres matricules produits alors par l’université. Conservés depuis 1498, ces registres, établis chaque année par les recteurs de l’université, constituent des Annales. Les écritures de ces manuscrits, rédigés en latin, présentent des caractéristiques variées, allant des formes gothiques du XVe siècle aux écritures humanistiques les plus régulières. Établis sur papier, quelques filigranes y sont décelables. Certaines présentent de belles illustrations réalisées à l’encre ou parfois intègrent quelques aplats de couleur. Ils sont initialement conservés dans le « trésor » de l’université de Dole. À l’issue du transfert de cette dernière à Besançon en 1691, ils y sont transportés et rejoignent les fonds de la Bibliothèque municipale après 1793. Ces registres, déjà bien étudiés1, constituent un véritable outil pour la connaissance de l’université jusqu’au début du XVIIe siècle.
De la loi Edgar Faure à la constitution de l’université de Besançon : la mise en œuvre institutionnelle
« Réduire d’abord et élargir ensuite », tel est le défi lancé par la loi Edgar Faure du 12 novembre 1968. Il convient, en effet, de réunir les